Euthanasie et Politique

Selon L'Express

C'est Ségolène Royal qui adopterai une position plus en faveur de l'euthanasie, mais 'Nicolas Sarkozy (...) n'exclut pas que le parquet puisse autoriser l'euthanasie active'.

Il semblerai que ce dernier soit finalement (selon Universal Press Agency) contre un texte de loi concernant 'tous les cas de fin de vie' (ce qui soit-dit en passant n'a jamais été entendu par les lois sur l'euthanasie dans d'autres pays), et il s'accorde à dire qu'il est pour le respect de la vie dans la mesure où la souffrance ne rend pas la vie impossible. Il y'a des limites à la souffrance humaine.

En attendant c'est toujours le corps médical qui prend la responsabilité de la lourde tâche de mettre un terme aux souffrances des malades... Et les textes de lois semblent plus ou moins insignifiant par rapport à ce fait indéniable.

N'empêche que cela mérite débat.

J'ai toujours été pour l'euthanasie dans les cas où la souffrance devient trop importance, où la personne est en fin de vie et en accord avec cette pratique.

Le problème est que les associations "pro-life" font la vie dur à une réelle loi en faveur de l'euthanasie. Je sais que ma grand-mère aurait voulu avoir une mort décente, et je continue à me battre pour que l'on reconnaisse le droit à l'euthanasie.

Ouais je vois... j'espère qu'un jour, cette loi sera mise en place. Je trouve que c'est quand même un droit légitime...

Gamine a écrit:

Ouais je vois... j'espère qu'un jour, cette loi sera mise en place. Je trouve que c'est quand même un droit légitime...

Je suis d'accord là dessus.

Gamine a écrit:

J'ai toujours été pour l'euthanasie dans les cas où la souffrance devient trop importance, où la personne est en fin de vie et en accord avec cette pratique.

idem

Il faudrais des gens qui soit pro-euthanasie pour faire un débat contradictoire.

On peut pas se plaindre qu'il n'y en ait pas d'un côté.

je bosse avec des personnes agées et l'une particulierement qui est au 3/4 sourde, paralysé, aveugle
cette personne souffre le martyr des qu'on s'occupe d'elle

Elle meriterais de partir sans passer des mois de calvaire
surtout que pour une personne qui a ete autonoma c'est dur de dependre maintenant à 100% de tiers

Je pense que comme pour le maintien artificiel de la vie chaque personne pourrait laisser une consigne savoir par exemple les circonstance dans lesquel il ne veut pas vivre (par exemple avec la souffrance)

Je vote pour euthanasier la politique

Euthanasie ... Vous parlez de souffrance, un des problèmes majeurs de cette notion, c'est que ce n'est pas mesurable...
Alors, comment savoir si le seuil de souffrance "toléré" est passé ?

Le problème n'est pas savoir si le niveau maximum de la douleur est atteint, mais le but de garder en vie un malade qui est condamné à cours terme et dont quelque soit le seuil de douleur du patient va souffrir.

Je pense la même chose.

Lorsque quelqu'un est condamné à mourrir sous X temps, souffre (quelque soit le degrés) et qu'il demande à en finir, exhaucer son dernier souhait me semble tout à fait normal... je ne comprend pas que ça fasse autant de bruit. J'irais même jusqu'à dire que l'obliger à rester "en vie" est une forme de torture, aussi bien physique que mentale.

Eagles a écrit:

Le problème n'est pas savoir si le niveau maximum de la douleur est atteint, mais le but de garder en vie un malade qui est condamné à cours terme et dont quelque soit le seuil de douleur du patient va souffrir.

Mais qui te parle de "niveau maximum" ?
Un patient qui souffre arrivera à supporter des pressions psychologiques, et des souffrances physiques jusqu'à un certain seuil. Et ce seuil est plutôt loin du "niveau maximum" dont tu parles.
Et justement, comme je le précisais dans mon précédent post, en fait, ce seuil ne peut être précisé, puisqu'impossible à mesurer et variant pour chaque personne.
C'est pour que je pense que l'euthanasie, oui, je comprends qu'on puisse vouloir la mort car souffrances, et psychologiques, et physiques, trop importantes. Néanmoins, il faut au moins déterminer si le patient a les idées ou si son intellect est engourdi.
L'initiative ne doit être lancée que par le patient, et par personne d'autre, quelle que soit la relation qu'entretenait le patient avec cette personne.

Enfin, c'est ce que j'en pense ...

Anyway a écrit:

Mais qui te parle de "niveau maximum" ?
Un patient qui souffre arrivera à supporter des pressions psychologiques, et des souffrances physiques jusqu'à un certain seuil. Et ce seuil est plutôt loin du "niveau maximum" dont tu parles.

Justement je dis que le niveau de douleur n'a pas d'importance...

Et pis en même temps quelques vies en moins plus tôt que prévu sur Terre on s'en fou ça va rien changer à la merde dans laquelle on vit

Quand je vois cette pauvre femme et sa tête digne d'un effet spécial aux infos en ce moment, je me dis qu'il est quand même honteux de lui refuser le droit d'en finir avec son cauchemar... d'autant plus qu'elle souffre beaucoup, elle, et sans doute également ses proches.

Mais d'un côté, si le gouvernement fait une "exception" pour elle, il n'a pas fini d'en faire... :/ Et pour ce qui est de la légalisation de l'euthanasie, ça me parait également difficile à mettre en place: comment définir les cas qui auraient droit d'être exaucés dans leur demande d'en finir? comment éviter les abus qu'engendrerait une telle mesure? ça fait beaucoup de points difficiles à régler (si tenté que l'on puisse) je pense...

Euh sinon, j'ai cru comprendre qu'en Suisse, l'euthanasie était autorisée... sous quelles conditions exactement?

http://www.linternaute.com/savoir/societe/euthanasie/monde/suisse.shtml

Voilà pour toi

Elle est morte