Le suicide

J'aimerais bien savoir ce que vous en pensez. courage ou lacheté?

Vous y avez déjà pensé? Fais une tentative? Les réactions de vos proches?...

Ni courage, ni lacheté. De toute manière nous ne pouvons pas juger quelqu'un qui se suicide, d'une part elle n'est plus là pour se "défendre", d'autre part parce que ça ne rime à rien.

C'est un acte compréhensible, on peut imaginer facilement imaginer que la deprime nous use et qu'au bout d'un moment, on lâche prise.

Pour ma part, j'y pense assez souvent. A chaque fois que passe un train par exemple, je m'imagine me jettant dessous et la réaction de ceux qui me connaissent après. Finalement ça me fait sourire.

Mais jamais tenté, pas assez déprimé et pas réellement l'envie.

courage

Marcelle : ) a écrit:

C'est un acte compréhensible, on peut facilement imaginer que la deprime nous use et qu'au bout d'un moment, on lâche prise.

Hum, j'aurais pas dis mieux...


Sinon, cet été, un soir où j'allais vraiment pas bien, j'ai été à deux doigts de faire la connerie, mais vraiment, j'avais le courage sur le coup. Mais quelque chose m'en a empêché, je ne saurais dire quoi.

Pour quelles raisons voulais tu le faire?

facedown36 a écrit:

courage

Tu développes?

Moa c pa trés la joie maintenan mais bon... j'espère que ça va passé :pale:

Marcelle : ) a écrit:

Pour quelles raisons voulais tu le faire?

Gros problèmes de familles, l'amour, et encore le tout ça a donné une grosse période de merde.

the_fashion_fee_clochette a écrit:

Moa c pa trés la joie maintenan mais bon... j'espère que ça va passé :pale:

Au point de tenter cet acte?

Mais pour répondre a la question je pense que il faut avoir les deux le courage car arrivé a se suicidé il faut vraiment avoir de la force intérieurement je trouve mais dans un autre sens c un peu de la lacheter car on veux fuire les problémes mais bon chaqu'un pense se qu'il veut après...

C'est clair qu'il faut du courage, et ce courage qui me manque aujourd'hui, je sais que je ne l'aurais que quand ma grand-mère "partira". =)

Il ne faut pas prévoir de se suicider.

Ca, c'est prévu depuis bien longtemps... et même si je ne me suicide pas ce jour-là, je supporterais pas et crèverais toute seule, donc autant accélerer le truc.

Tu te dis ça maintenant, mais d'ici là tu auras trouvé une autre attache.

Non. C'est bien la seule chose dont je sois certaine à l'heure d'aujourd'hui.

Maintenant peut être, dans quelques mois peut être plus.

Je te dis que si.

la-miss-corse a écrit:

Ca, c'est prévu depuis bien longtemps... et même si je ne me suicide pas ce jour-là, je supporterais pas et crèverais toute seule, donc autant accélerer le truc.

Et apres tu me dis de ne pas me suicider lol

Moi j'ai une vraie raison, ma grand-mère, sans elle je ne suis rien.

la-miss-corse a écrit:

Moi j'ai une vraie raison, ma grand-mère, sans elle je ne suis rien.

Oui et moi j'ai de fausses raisons c'est évident....

Pas dis ça. Mal formulé.

la-miss-corse a écrit:

J'aimerais bien savoir ce que vous en pensez. courage ou lacheté?

Vous y avez déjà pensé? Fais une tentative? Les réactions de vos proches?...

Bon tu le sais déja, mais je vais en parler.

Oui j'ai fais plusieurs tentatives de suicide.
La première c'était y'as deux ans, un ras le bol général.
Des trés gros problèmes familliaux, une mère à l'hopital, un père absent beaucoup plus occupé par son travail que par son fils, qui n'as jamais élevé. Mes découvertes sexuelles troublantes (bisexualité) que je n'arrivais pas à assumer. Le manque d'intégration dans mon bahut, et dans chacunes de mes classes, du à mon éternel manque de confiance et cette "non acceptation" de sois. Les deux raisons étaient sa, trop de problèmes familliaux, trop de problèmes personnels, trop de découvertes et j'étais trop jeune et pas assez fort à l'époque, bien que je ne le sois toujours pas. Alors un jour, j'ai pété un cable, pleurer toute une journée, sans pouvoir m'arréter, en ne pensant qu'as des choses négatives, le regard des autres posés sur moi, toute la tristesse et la haine qui m'envahissaient, une rage de ne pouvoir rien faire face à tout sa.
J'ai donc pris un objet pointu avancé, direction poignet gauche, et petit à petit je tranchais, dans l'espoir de m'envoler et de tout quitter, mais la douleur m'arrétas, les dégats n'étaient pas encore nombreux, mais le sang était la. Je m'évanoui. Je me réveille, je crois 15 minutes aprés. Je ne me souviens pas de ces 15 mn, je sais pas à quoi je penser, je me dit peut etre meme que je suis mort et que mon chemin n'était pas terminé et que je suis revenu à la vie, oui je pars en total iréel la. Bref, je me réveille, dans le chou, totalement déconnecté, la douleur n'est presque plus présente, je m'en vais à la salle de bain, je lave le tout si je peux dire je me met un pansemment et je dit à mes parents le soir "je me suis coupé en coupant le pain". Mentir arrange défois.
Quelques années plus tard, j'ai pas envie de parler entre ces années d'ailleurs ca serais trop long. Bref ma dernière remonte à Septembre de cette année.
Mes parents divorcaient. J'étais largué. Seul. Ma mère était suicidaire (ayant fait une tentative) Mon père préféré aller baiser sa maitresse que de rester avec moi, je n'étais rien pour lui, nous nous disputions tout le temps, il m'insulter la plupart du temps "tu finiras pédé" "tu n'as pas de cerveau, tu es à l'image de ta mère", bien évidemment il est colérique comme moi, mais en plus de sa l'alcool n'aide pas, car il souffre de problème d'alcool aussi, donc il s'emporte facilement, et pourtant je sais qu'il m'aime, mais il ne s'est pas s'y prendre, il as fait pareil avec sa première fille, il ne s'est jamais occupé d'elle, aujourd'hui il n'as plus de contacts avec elle. Mon père n'est pas famille car il n'as jamais eu de famille, il reproduit le meme shéma que son père, qui était absent aussi. Mon père n'as pas eu de père. Je n'ai pas eu de père. Donc de gros problèmes familliaux encore, des disputes également avec mes grands parents qui fesaient trop de différences, et qui se permettaient de juger et critiquer comme ils le voulaient. Toujours mes problèmes de sexualité difficile et les crises aigues d'adolescence. Et toujours ce bahut de merde, avec les memes problèmes, tout mes amis étant parti dans un autre bahut. Donc un soir, j'ai fouillé dans notre armoire à cachets, et j'ai avalé des comprimés .. quelques minutes aprés regrettant ce geste, je l'ai dit ... j'ai fini une semaine à l'hopital, j'avais pris sans le savoir des cachets pour le coeur et la tension. Ces cachets auraient pu me tuer. J'ai encore eu de "la chance". Une semaine à etre intérogé par des psy, je leurs cachais évidemment mes problèmes de sexualité. Je n'avais pas envie d'en parler. Aprés sa plus rien.
Maintenant, j'ai décidé de m'occuper de moi, le divorce de mes parents et la meilleure solution, je ne peux plus supporter de les voir ensemble. et de voir ma mère détruite et mon père si ingrat et absent.
Donc vivement le divorce, vivement que ma mère et moi déménagions pour repartir sur de nouvelles bases.
Je vais pas vous dire que je vais bien aujourd'hui, mais je ne sais pas ou me situer, un coup ca va, un coup ca va pas, tout se chamboule en peu de temps.

Ca fait du bien d'en parler.

J'ai pas parlé de tout, j'ai raccourci l'ensemble, sinon c'était trop long. Mais ca fait du bien d'en parler, ou du moins, de l'écrire ...

Tu as bien résumé l'ensemble Steph, je suis certaine que ce nouveau départ va t'aider à aller mieux, et que toi & ta mère vous en sortirez... laisse faire le temps... et ne recommence plus jamais ce genre de "conneries". Et si ça va, je suis quand même là, tu l'sais. =)

Putin commen ça ma grave bouleversé cette histoire... :( je déconne pas je les même relu 2 fois! j'espère que tu vas aller mieu car tout le monde a droit au bonheur et pui si tu as fait déjà 2 tentatives et que tu es toujorus la c que la vie veux te gardé...