Débauche, détente, sérieux, perversité... ici tout est permis ! |
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| Un jour, un texte | |
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Mah' ミ A d m i n i s t r a t r i c e ミ
Nombre de messages : 28931 Age : 34 Ville : Marseille Date d'inscription : 02/11/2005
| Sujet: Un jour, un texte Lun 27 Nov - 21:50 | |
| Venez poster ici un texte qui "définira" en quelque sorte la journée qui vient de s'écouler... (petite précision: les textes que vous postez peuvent être de vous, ou pas =) ) Je commence: Voilà ce que m'a inspiré ma journée, et pas que celle-là remarque... (désolée pour la longueur, et la qualité peut-être) Six heures du matin, le réveil sonne... Mélodie de merde qui ne donne pas envie de se lever. Je me lève péniblement, j'attrape quelques fringues qui trainent ça et là, une touche de maquillage, un peu de parfum. Je sors de cette foutue chambre pour me rendre à la cuisine où je prends mon courage à deux mains pour préparer deux malheureuses tartines que j'avale sans le moindre plaisir... Il est l'heure. Je prends mon sac, un minimum d'affaires pour aller à ce foutu bahut, et je pars en claquant la porte. Je cale ma tête contre la vitre froide du bus, et je regarde défiler ce désespérant paysage que je connais maintenant trop bien. Puis je sors mon MP3 que je met à fond pour recouvrir les merdes que passe la radio de merde qu'a choisit ce vieux con de chauffeur... Démarre alors cette chanson, celle qui ne me rappele que lui. Parce que c'est à lui que je pensais en l'écoutant, avant... Je zappe, inutile de continuer à se faire du mal. C'est terminé. Et je m'endors... non, je somnole plutôt, la main crispée sur mon portable. Le bus s'arrête, les autres s'agitent, on est arrivés. Je descend.
Dire bonjour, sourire,... puis je monte au plus vite m'assoir sur une chaise, au fond d'une salle à écouter (ou à faire semblant de) un prof. Et j'ai hâte d'être au prochain cours, histoire que la journée passe et se finisse au plus vite... J'en ai marre d'être ici, au milieu d'eux. La sonnerie retentit, je me lève et je m'en vais, marchant toujours aussi vite que je le peux, sans vraiment trop savoir pourquoi au fond.
Deux heures de libre, que faire ? Je marche, passant devant les vitrines des boutiques en regardant sans vraiment voir. Finalement, je finis par m'installer dans une rue, la plus vide que j'ai pu trouver, mais pas assez quand même. Je sors le bouquin que je viens d'acheter, Hell, rien que le résumé me plaît. Et je me met à consommer chapitre sur chapitre... je ne m'arrête plus, le temps passe sans que je m'en aperçoive. C'est bien. Seul ennui: le regard sur moi de ces gens qui passent. N'avaient-ils encore jamais vu une jeune fille lire un livre sur un banc ? Je les méprise, sans même les connaitre. Et c'est pitoyable. Tant pis.
Le temps à tuer s'est écoulé, je n'ai plus qu'à y retourner. Je reprends mon chemin, tête baissée, ne pensant plus. Je ne calcule pas grand monde lorsque je met les pieds dans ce hall pourri, les gens croient que je ne les aime pas, après. C'est faux. Mais je comprends qu'ils puissent se méprendre... Il faudrait que je fasse des efforts, c'est ce que je me dis tous les jours. J'ai sans doute du manquer des choses depuis que je me comporte ainsi, même sans le vouloir.
Retour en cours. Sommeil. Nouveau départ. Trajet en bus. Maison, enfin.
Et c'est à force de vivre des journées telles que celles-ci que je me rend compte que je n'attend personne, et que personne ne m'attend. La fille de l'air
Dernière édition par le Lun 18 Déc - 19:48, édité 1 fois | |
| | | Eagles V.I.P
Nombre de messages : 3711 Age : 34 Ville : Dans le labyrinthe du minotaure Date d'inscription : 23/02/2006
| Sujet: Re: Un jour, un texte Mar 28 Nov - 2:47 | |
| Bon alors moi aussi je vais raconter ma super journée...
6h45, la radio se mets à hurler dans ma chambre et pourtant je n'entend rien... il faudra attendre que ma mère tambourine à ma porte pour que je sorte de mon lit. J'enfile mes fringues direction : la cuisine, même petit dej que d'habitude. Je prends mon sac de cours sur le dos et c'est partie pour 10 min de marche dans le froid alsacien. La musique de Ray Charles rythmant mes pas, j'avance vite et pourtant je suis plongé dans un rêve, ELLE, c'est vers elle que j'avance, vers elle que je marche. Le tram arrive, je grimpe et me laisse bercer par son long et fastidieux tangage jusqu'au lycée. La station est annoncée, le rêve vas s'achever. J'entre dans l'enceinte du lycée personne ne me remarque, personne ne me reconnaît. Devant la salle quelques élèves attendent déjà. Après la sonnerie, l'espoir d'une absence de la prof se fait sentir mais non biensur elle déboule dans le couloir portant les classeurs qu'elles avait ramassé le jeudi précédent. Je ne pense toujours qu'à elle. Elle est là à quelques mètres de moi, je n'ai rien a lui dire, je m'abstiens comme toujours des banalités. J'entre dans classe, biensur un tiers de la classe arrive en retard, la prof pique sa crise, je ne pense qu'à elle. Que puis-je bien lui dire ? Que faire en l'abordant ? Que faire en la quittant ? Le cours passe, Encore une heure... Retour en tram, elle est là timide comme à son habitude. Un copain engage la conversation, j'en profite pour placer les phrases que j'avais prévu depuis des heures. Écoutant religieusement les réponses. Le tram s'arrête, je dois la quitter, mon copain ne vois pas la main que je lui tend, elle rit. Je sors. Mon MP3 m'accompagne jusqu'à la maison. J'apprécie chaque note en me rappelant sa voix. Retour à la maison ennuie, attente de la revoir, espérance... Le repas est servi, je mange, plus que d'habitude, afin de tenir la soirée. Je reprend mon sac de cours, je récupère au passage mon énorme sac de sport. Mon MP3 ne m'abandonne pas. Toujours obnubilé par elle, je ne pense qu'au sujet à aborder. Le tram arrive, je grimpe, embarrassé par mon sac de sport, je le laisse vacant contre la porte close. En descendant je la vois, elle m'avait repéré, j'ai honte de ne pas l'avoir vu. J'entame la discussion. Rien que des trucs sans intérêts, elle ne rit pas, je m'en veux de ne pas trouver les bons mots. Je l'accompagne jusqu'à la salle de cours, comblant le vide pesant comme je le peux. Elle retrouve alors des amies, je m'évade, à contre coeur. Les cours reprennent, j'écoute tout juste, recopiant sans comprendre ce que le prof dicte. Le cours suivant, la prof nous dit qu'elle nous lâchera une heure plus tôt car elle doit se rendre à notre conseil. Un ami me dit qu'il n'ira pas à l'entraînement ce soir. Je me retrouve seul, bloqué dans ce bahut pour une heure, une heure a me torturer pour les conneries que je lui ai dites. Je fais une partie de mes devoirs espérant à tout instant son apparition. Rêve irréalisable. L'heure est fini je me rend à l'entraînement, mauvaise nouvelle, pas de contact ce soir. Ma mère me ramène accompagné de mon coach, je discute agréablement de ses projets, espérant qu'il ne nous lâcheras pas en cours d'année. Retour à la maison, douche, repas, film sympa. Et le moment tant attendu, le repos, le retour au source, la liberté... Elle est là.
Voilà bon ces long mais bon je vous demande pas de le lire ^^ C'était juste histoire de faire quelque chose à 00:48 alors que je pense encore à elle... | |
| | | Mah' ミ A d m i n i s t r a t r i c e ミ
Nombre de messages : 28931 Age : 34 Ville : Marseille Date d'inscription : 02/11/2005
| Sujet: Re: Un jour, un texte Lun 18 Déc - 19:58 | |
| La nuit a été agitée. Tellement de questions sont remontées à la surface, tellement de souvenirs douleureux... et cette peur d'avant... après quelques instants à regarder le plafond comme en ce temps où je ne trouvais plus le sommeil, je m'endors enfin. 05h00 du matin, mon téléphone sonne... un message, c'est lui. J'avais perdu l'habitude d'être réveillée ainsi. Malgré moi j'éprouve du plaisir, et je répond alors que je ne devrais pas... j'ai à nouveau peur. Peur que tout recommence, parce que tout ne s'est jamais réellement arrêté de toute manière. Je ne sais plus ce que j'éprouve, ce qu'il me faut faire ou penser. Tout s'est une fois de plus embrouillé par seulement quelques mots de lui. Je me surprend à nous imaginer, encore, tout en sachant que je ne dois plus jamais rien espérer. Je tire la couette sur moi et je ferme les yeux, rien que quelques instants de plus sans y penser... | |
| | | Sonrisa ¤ Modératrice Principale ¤
Nombre de messages : 12785 Age : 34 Ville : Nimes Date d'inscription : 05/11/2005
| Sujet: Re: Un jour, un texte Lun 25 Déc - 19:14 | |
| Elle en a mis du temps, mais aujourd'hui elle a compris. C'est pas une bombe qu'elle a pris en pleine face, mais carrément une mine antipersonnelle. Comme à son habitude elle encaissera.Quand la colère fait place à l'indifférence c'est que le point de non retour a été atteint.Elle croit que tout change, mais seule elle a changé. "Elle" c'est moi ...♪ J'avais cru lire dans tes yeux que tu m'aimais, Que tu rêvais de nous, de nous 2 au sommet.Je sais, des fois j'ai trop de rêves en tête, C'est pas une raison pour que je prenne perpette !Un coup j'vais, un coup j'vais pas, Un coup je sais, un coup j'sais plus, du coup j'sais pasUn coup je te hais, un coup on se sépare, un coup j't'aimeUn coup tu sais, un coup de trop, un coup de haine.
Tu seras déçu ailleurs,Je te connais par coeur, de toute façon c'est moi la meilleure ! ♪ Le pire ça doit être ça, savoir qu'on va droit dans le mur, fermer les yeux et foncer dedans sans retenue.Je le voyais venir, c'est peut-être pour ça que ça ira mieux demain. (...) du moins je l'espère, parce que c'est déjà ce que je me suis dit hier.Et alors ? Et maintenant ?Ferme ta gueule et pleure, ça passera (ou pas) Tout est dit, c'est fini | |
| | | Sonrisa ¤ Modératrice Principale ¤
Nombre de messages : 12785 Age : 34 Ville : Nimes Date d'inscription : 05/11/2005
| Sujet: Re: Un jour, un texte Sam 6 Jan - 20:34 | |
| Rien n’a ajouté ? Si.
Par où commencer ? Simplement peut-être par le début. Ca m’arrive tellement rarement de parler avec mon cœur, autre que les textes mirent dans mon blog. Mais là, il le fallait. Je tenais à dire, que je ne cherchais pas [encore] à te décevoir. Jusqu'à maintenant, les endroits ou je te disais être. J’y étais. Que ce soit au marché de St Meen, Rennes, ou encore Bédée. Je sais que je n’avais pas ton autorisation, mais j’ai voulue faire mon nécessaire pour l’avoir. Malgré ça, je ne regrette pas cette soirée. Pourquoi ? Simplement parce que pour une fois je me suis sentie [normale]. Je m’amusai, je me sentais bien, je me sentais vivre, et c’était tellement rare. J’avais l’impression d’avoir enfin une vie d’adolescence de 16ans. Et non la vie d’une jeune fille, qui essaye de se battre mais souvent en vain. Non là, j’oubliais, je vivais, et même si maintenant, cette soirée me fait du mal, je ne la regrette pas. Ensuite, pour te montrer que tu peux avoir confiance en moi. La soirée du Nouvel An, une semaine que je savais qu’il n’y aura pas ses parents. J’y ai réfléchie pendant plusieurs jours. Puis j’ai décidé de ne pas te mentir, et ne pas y allez. Il n’y avait pas que ça. Beaucoup de mes ami(e)s ne font plus le réveillon avec leurs parents depuis 3-4ans déjà. Mais moi, je ne suis pas encore prête. Même si ce cocon familial n’est pas toujours le meilleur qui soit, je me sens protégée, et je ne suis pas encore prête à quitter l’enfance. C’est con à dire, mais c’est ainsi. Je m’en veux tellement de t’avoir fait de la peine, mais vraiment je ne le voulais pas. Il y a une chose, que je n’ai pas apprécié cela dit. Que tu me juges pour ma situation Pierrick/Emeric. Tu as vécu la même situation, pourtant je ne t’es jamais jugée. Depuis bien deux ans, tu prends sans cesse des choix, des décisions. Même si ils ne me convenaient pas toujours, je t’es toujours écouté, soutenu, et surtout respecté. Et j’aurai voulu que tu fasses de même avec moi. Pour ce qui est de Emeric, ça me fait du mal, que tu veuilles me séparer de lui. Grâce a lui, j’ai re-appris a avoir confiance en moi. J’ai quelqu’un qui me regarde pas avec pitié, qui est prêt a m’aider a me battre, parce que j’ai bien comprit que seule, je n’y arriverai pas. Avec lui, je suis heureuse et ça me fait du bien. Rien n’y personne, ne pourra me faire oublier, les journées que j’ai passé avec lui, ou a chaque fois, il a réussi a me donner un sourire. Ce sourire que j’avais perdu. Je ne sais pas si tu avais remarqué, mais même si elles ne sont pas extraordinaires, comparaient a celles que j’avais avant, mais mes notes ont remontés, simplement parce qu’il me donne à travers lui, cette force que j’ai besoin. Je ne sais pas si tu peux me comprendre…enfin j’espère tout de même.
Bon, je pense que j’en ai fini avec mon roman, qui à la basse, ne devait pas en être un. Je m’excuse encore de t’avoir fait de la peine. De la peine j’en ai aussi, et j’ai mal ces derniers jours. Car j’ai l’impression d’avoir perdu la personne la plus chère à mon cœur. Et celle qui compte le plus pour moi. Enfin bref…Je comprends.
Ps : Je préfère ne pas venir avec toi le week du 26-28. Je ne veux pas y allez sans lui, et je ne veux pas être un boulet que l’on trimbale. Puis bon…je pense que pour le Mans, tu ne veux pas que j’y aille avec toi non plus. Je comprends, mais ça fait mal. Mais je le mérite. Comme je mérite tous ce qui m’arrive depuis 2ans. Et j’en suis bien consciente.
[Je sais que je te l’es trop dit, mais je te le dis quand même…Je t’aime…]
Bisous. | |
| | | Mah' ミ A d m i n i s t r a t r i c e ミ
Nombre de messages : 28931 Age : 34 Ville : Marseille Date d'inscription : 02/11/2005
| Sujet: Re: Un jour, un texte Lun 5 Fév - 13:57 | |
| On agit parfois sous le coup de la colère, et l'on pense avoir raison. Mais ça n'est souvent que plus tard qu'on réalise à quel point on a été ridicule, ou injuste. Aujourd'hui, c'est l'un de ces jours où je me met à réaliser, où je repense à tous ces moments avec elle, tous ces désaccords, ces cris, ces paroles... et tout le mal que j'ai pu lui souhaiter. Et tout ça n'est finalement du qu'à cette putain de fierté qui fait partie de moi, quoi que j'en dise. J'ai décidé de la mettre de côté, d'aller au-delà. Parce qu'il n'y a qu'ainsi que je pourrais changer les choses, peut-être. Je n'ai qu'une mère. Loin d'être parfaite, mais qui a malgré tout toujours été là. Un mot, un baiser, j'en ignorais alors la portée. J'ignorais que ces petits riens pourraient l'aider, la soutenir. Donner un peu de moi encore, mais d'une autre façon...
A elle. | |
| | | Mah' ミ A d m i n i s t r a t r i c e ミ
Nombre de messages : 28931 Age : 34 Ville : Marseille Date d'inscription : 02/11/2005
| Sujet: Re: Un jour, un texte Mer 11 Avr - 14:10 | |
| Lorsque je suis partie, dans la fraicheur du matin, tout semblait s'être appaisé. Il aura suffit de quelques heures pour que tout tombe à nouveau à terre. Un coup de fil, une visite, et c'est reparti pour un tour. A force de cachets, d'alcool, de drogue, elle devait bien s'y attendre. Même les optimistes ne le sont plus, maintenant... à croire que d'issue il n'y a vraiment plus. Alors elle s'en ira, loin. Peut-être pour un jour revenir en adulte, peut-être sans retour.
Et là, ben j'ai bien envie de dire que je la hais. | |
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| Sujet: Re: Un jour, un texte | |
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| | | | Un jour, un texte | |
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