Le trouble bipolaire

Le trouble bipolaire est une catégorie des troubles de l'humeur, anciennement nommé PMD (Psychose maniaco-dépressive) ou MMD (maladie maniaco-dépressive). Ce trouble est caractérisé par la fluctuation anormale de l’humeur, qui oscille entre des périodes d’excitation marquée (manie) et de mélancolie profonde (dépression), entrecoupées parfois de périodes de stabilité.

L’humeur est une réaction affective fondamentale qui se manifeste à trois niveaux. Tout d’abord elle donne une coloration agréable ou désagréable aux événements que nous vivons ; ensuite elle influence notre façon de ressentir, penser et agir ; enfin, l’humeur influence le niveau d’énergie de notre organisme.

L’humeur de chacun dépend de multiples facteurs, tant « internes » qu’ « externes » : les événements vécus et les ambiances psychiques et inter-relationnelles liées à l’histoire personnelle. L’humeur dite « normale » fluctue donc vers le haut ou vers le bas, mais ces variations restent limitées en durée et en intensité, elles constituent généralement une réponse à des événements particuliers et n’empêchent pas la personne de fonctionner.

Lorsque les fluctuations d’humeur dépassent en intensité ou en durée celles de l’humeur normale et qu’elles entraînent des altérations du fonctionnement ou une souffrance, on parle de trouble de l’humeur.

Le trouble bipolaire concerne la dérégulation et le déséquilibre psychiques de l’humeur en fonction de facteurs déclenchants. Les personnes qui en souffrent sont sujettes à des fluctuations d’humeur excessives, voire extrêmes, sans qu’il n’y ait forcément un événement "extérieur" déclenchant mais toujours en fonction de ce qu'on appelle les facteurs blancs (des représentants psychiques d'événements de perte parfois très anciens et non symbolisés). Ces sujets réagissent souvent de façon disproportionnée à des événements de vie qui se connectent auxdits facteurs blancs.

Les personnes bipolaires connaissent des périodes où leur humeur est excessivement « haute » : on parle d’hypomanie si l’élévation de l’humeur est relativement modérée et on parle d’ « état maniaque » si elle est très importante. Mais les personnes qui présentent un trouble bipolaire peuvent également connaître des périodes où leur humeur est particulièrement basse : on parle alors d’ « état dépressif » modéré ou sévère. Toutes les personnes bipolaires ne présentent pas de période dépressive, mais c’est surtout la présence dans leur histoire d’une période où l’humeur est « anormalement haute » qui doit faire évoquer le diagnostic. Néanmoins, les périodes d’humeur haute et d’humeur basse alternent le plus souvent, entrecoupées de périodes d’humeur normale. Cependant, il ne faut pas confondre les troubles bipolaires de la psychose maniaco-dépressive avec les personnalités cyclothymiques ou les oscillations de l'humeur chez le sujet névrosé.

(une partie de l'article Wikipédia qui est très intéressant... je laisse le sujet: http://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_bipolaire )


En lisant tout ça, je me reconnais fortement, et ça m'inquiète... j'avais déjà pensé à la bipolarité par rapport à mes comportements, mais je n'avais jamais été lire vraiment ce qui s'y rapporte... ça m'a frappée. Ma mère est dépressive bipolaire, et j'ai souvent trouvé des similitudes entre nous à ce niveau. Ça m'inquiète... et ça me semble tellement fort comme truc que j'ai peur que rien ne puisse le contrer s'il s'avère que j'en suis vraiment atteinte. :/

Le trouble bipolaire est héréditaire selon ce que j'ai trouvé dans des articles.

Sinon j'apprends rien de nouveau vu que je le suis. Ca été un jour horrible autant pour moi, que mon psychiatre qui a du me l'annoncer.

Euh .. mais, je vais pas m'étaler sur le sujet ..

Héréditaire pour de bon? super. :/

Je pense que je vais aller voir un psy pour savoir définitivement, j'en ai marre d'être dans le flou...

Tu as un traitement pour ça ou y'a rien?

Oui je te l'ai dit, ça sert à rien de tirer des conclusions hâtives dessus.

Je suis sous lithium et autre anxiolytiques.

Super les médocs je sais =D

Mué... :x C'est sûr.

Okay, ma mère en a de semblables...

Ouais. :/

Tu peux aussi en parler avec ta mère ?

Bof, on en a parlé vite fait, quand elle a été diagnostiquée mais sans plus... y'a pas grand chose à dire finalement, elle était juste contente de pouvoir enfin mettre un nom sur ces variations d'humeurs impressionnantes qu'elle avait depuis si longtemps.

D'accord ...
Et vu ton état elle a pas capté un truc qui n'allait pas ?

Je ne vis pas avec elle (parce qu'elle a toujours été dans un sale état: alcoolisme, dépression), j'ai toujours vécu avec mes grands-parents et je ne vis même plus avec eux depuis presque un an à cause de mon départ pour les études... du coup avant ils pensaient que mes déprimes étaient dues à mon adolescence, à mon âge, un peu à notre sale vécu aussi évidemment, mais personne ne sait vraiment tout ce qui se trame dans mon esprit finalement...

Tiens une idée met venue voir ton médecin traitant avant de voir un psy' pour lui en parler ?

Mon "médecin traitant" est en Corse (et je n'y suis plus que pour certaines vacances)... et il ne me connait pas plus que n'importe quel docteur, je suis très rarement malade, et les seules fois où j'ai été le voir, c'était pour faire renouveler mon ordonnance de pilule. :/ Mais j'irais en voir un bon qu'on m'a conseillé pour qu'il me prescrive le psy afin que je sois au moins un peu remboursé vu le prix...

Logique tu l'es !

Tiens nous au courant =)

Une chose importante que l'article énonce, c'est l'importance de ne pas confondre la bipolarité avec la cyclothymie ou les simples variations d'humeur. Je ne compte plus le nombre de personnes qui se disent "bipolaires" alors que tout ce qu'elles ont c'est de petites déprimes soudaines... A ce compte là je suis bipolaire aussi

Ca m'énerve particulièrement depuis que j'ai perdu ma meilleure amie, qui s'est suicidée au cours d'un épisode "dépressif" de sa maladie. Ce que je n'ai jamais compris c'est qu'elle ne soit plus sous médicaments, alors qu'elle avait été diagnostiquée par un psy à 19 ans (elle est morte à 23), qu'elle en avait pris quelque temps, et que ça allait mieux du coup.

Marine, ça serait effectivement une bonne idée de voir un psychiatre, surtout qu'il me semble que la maladie se développe justement aux alentours de la vingtaine (fin d'adolescence/début d'âge adulte). Je dis peut-être des bêtises mais les personnes que je connais qui ont été diagnostiquées l'ont été aux environs de 20 ans. C'est peut-être aussi parce que, comme tes grands-parents, l'entourage met les périodes de déprime ou de "manie" sur le compte de l'adolescence, des hormones, etc. et du coup ça n'est pas pris suffisamment tôt.

Oui c'est sûr qu'il ne faut pas confondre... et je n'affirme rien... ça m'arrangerait de ne pas l'être et d'être simplement une méga lunatique. Mais bon. Comme vous dites, je vais aller consulter pour être enfin fixée. ^^

C'est parce qu'elle avait arrêté seule ses médocs? C'est vrai que dans ces cas-là, l'arrêt entraine une rechute très rapide et parfois très violente (comme dans le cas de ta meilleure amie :x)... je dis ça pour avoir vu ma mère quand elle oubliait ou ne prenait pas les siens.