~~ Mes poémes, mes textes, mon coeur ~~

Je voulais partir. Je voulais simplement fuir. Parce qu'au fond ce qui me faisait mal c'était de rester là. Être rien dans un rien, être encore plus vide que le vide lui-même. Je rêvais juste de quelque part d'autre. Je me disait que sa servait à rien de rester parce qu'au fond, pas avancer c'est comme pas exister. Alors je me suis mise a marcher... Je pensais à ce que j'étais et les pensées devenait confuses. Je pensais tellement fort que mon coeur aurait pu arrêter. Je me disait que ce ravin tout près de moi n'était peut-être pas là pour rien, c'était peut-être lui ma liberté et il fallait que j'y saute pour reprendre mes ailes. Ces ailes qui depuis longtemps m'avait été couper par ce monde troublant. En pensant a ce qui avait déjà été bon pour moi,j'abandonna l'idée d'y sauter et j'essaya d'oublier l'immense vide que je ressentais. Je marchais et le chemin sombre devenait de plus en plus étroit. Le monde m'engloutissait de leur paroles. Je ne pouvais plus les supporter de les entendre m'écraser pour faire en sorte que mon espoir devienne désespoir. Je regardais au loin en continuant d'avancer et je me suis mise à pleurer. Je ne savais pas trop pourquoi mais tout ça autour de moi me faisait souffrir et pour moi, la seule solution était de partir. Traverser ce chemin d'horreur, me rendre au bout, là ou peut-être m'attendrais le bonheur.

Là-bas, j'ai aperçu une silhouette. Tu étais là. Bien réel. C'est à ce moment précis que je fut entièrement convaincue qu'au bout de ce chemin, se trouvait ce que j'attendais. Je me suis mise à courir, j'étais si heureuse de te retrouver, toi qui m'apportait la lumière, toi qui m'empêchais de regarder trop loin derrière. Je t'ai retrouver et je me suis mise à pleurer, cette fois-ci, pleurer de joie. On continuais à avancer et je te suivait comme un fantôme, comme un ange déchu. Je marchais à tes côtés en vivant près de toi colère et misère, en recevant les coups, ceux envoyer par derrière. Comme une ombre je te suivais, comme une ombre, la nuit était le seul moment ou j'existais. On avançait et je réalisais que ma peur, ma peine et ma douleur n'avait pas disparu malgré ta présence qui était supposer atténuer ma souffrance. Avais-je eu encore trop d'espoir? L'espoir fait vivre puis elle tue. On marchais toujours et le chemin était aussi sombre et cruel. Les faible rires et les simple paroles échangé entre nous furent si vite remplacer par ce silence douloureux. Ce silence, je le connaissait très bien parce que ce silence-là se trouvait à être mon ombre à moi. C'était lui qui me poursuivait, c'était lui qui me hantait. Et plus on avançait, plus il devenait souffrant et cruel.

Je pleurais encore, regrettant le ravin au début du chemin dans lequel j'aurais pu sauter. Dans lequel j'aurais pu en finir avec cette existence désolante. Toi qui étais supposer être ma force, ma destinée, toi qui étais sensé m'aider, au fond c'était toi qui m'avait réellement tuer. Alors je marchais encore, accompagné mais toujours aussi seule. Encore une fois, cette silhouette n'était qu'une illusion de bonheur pour revenir en plus grande force me hanter dans mes pleures. Je me demandais si l'espoir était toujours réel et si il fallais continuer à marcher pour trouver ma vrai lumière. Mais au fond, avancer sans vraiment avancer, ce n'était pas exister. Je n'en pouvais plus. C'était décider.
Il n'y avait plus la moindre espoir qui allais me faire changer d'idée. Le prochain ravin que j'allais croiser, cette fois-ci j'allais y sauter...c'était assurer

[ Désolé pour les fautes ]