Des textes en heure perdu, des heures perdu en mots...
Voila, bon je vais arreter de poster moi^^
Nuit…Lune...L’opéra ce dresse, les acteurs, simple étoiles psychédéliques virevoltent sur cette scène sombre…Et toi, debout sous ce spectacle langoureux, debout face au cadavre fantomatique de nos esprit lié, violon sans corde, musique silencieuse, mort si fragile. Toi, assise face à la plaine des envies, nocturne tristesse, ballet chimérique. Les rêves de papier ce déchirent sur un ciel dévasté par les colères des dieux, sous les larmes des démons…Tu marches, d’une allure légère dans la terre mouillée, tes pas résonnent aux enfers, brasier de nos amours ; la vie s’arrête, élan de tendresse dans une tombe scellé, les notes s’enchaînent, s’accélèrent, tu tournes, la ronde nocturne des âme perdues, l’écorce ce resserre, et toi tu tournes, ballet si léger, sur une scène spectrale…
L’aube se lève sur la scène effaçant les dernières étoiles…Et toi, allongé sur une terre fraîche et mouillé de rosé, tu ne pleures plus, un léger sourire éclairant le soleil, le chant de liesse d’un oiseau et le monde ce lève, l’heure n’est plus à la danse, mais à la vie. Finis cauchemar, rêve langoureux, tristesse mélodieuse, seul les nuages accompagnent cette mélopée de sourire….
Pneumotorax
Contemple, regarde, la création…Un paysage unique, quelque fois entrevu en tes songes les plus beau, quelque fois perturbant tes nuits solitaire…La plaine est vaste, le chêne est vieux, le ciel est beau…Une légère brise frôle ta joue, frisson parcourant ton échine. Souvenir d’un tambour, chant mélancolique, vent réchauffant l’âme…Silence. Une souche, verte mousse. Terre mouillé, rosé sur tes lèvres, contemple les étoiles, amour profond.
Allonge toi entre les herbes verte et folle, oublie le temps, que devienne lointain le tic tac de la pendule vitale. L’obscurité est mère des âmes perdues, horizon rougeâtre, langueur spectrale, le spectacle grandiose de pays inconnus. Souri, chasse les cauchemar, oublis les projet, prend le temps entre tes main, et enterre le, peut être deviendras t-il arbre, où les fruit y poussant s’appelleront homme, peut être il s’enfoncera, devenant un souvenir, création d’esprit, nourris d’étoile et de poussière. De tes mains, travaille les astres, construit ton monde, modèle les idées, rêve éveillé, minuscule grain de sable sur la plage de la vie.
Empêche l’orage, la destruction de renverser tes œuvres combat pour qu’un jour, une âme vienne puiser sa force en tes rêves et tes idoles.
Regarde le ciel gris, fine pluie caressant ta joue, mouillant tes manches…Violon fantomatique résonnant dans ta tête, grain de sable. Orchestre macabre, bal mortuaire, convive damné virevoltant au son sale, de leur habit déchiré par l’arbre du temps, contemple leurs orbite vidée de sens, emplis d’espoir vain….Les violons ternisse le chapitre…Simple goutte d’eau, rivière fine et acre…Le complexe récit d’un rêve réel…Entre dans la ronde funéraire, avec les disparus, ne fait plus qu’un avec le trépassé…Aucune barrière, vie et mort son dépassé…L’automne.
Feuille jaune, feuille rouge, le vent emportant les histoires comme il emporte les vies, les vies emportant les souvenirs secrets…Les souvenirs dansant pour une éternité infinie sous les astres ternis.
Le temple de ton cœur réchauffe…Une lumière rassurante passant en travers les vitraux de tes yeux, musique douce, soleil apportant douceur…Piano silencieux, mélodie prenante…Eau coulante en cette demeure calme.
Récit complexe, funeste création…
Pneumotorax
Une chambre sous la pénombre à midi…Un lit, une ombre.
Cela ce passe…telle la vie, l’ombre fuit, ce déplace et disparaît, des mots futiles, des gestes inutiles…Des tableaux de chair et de regards, souriant ; ou plumes de larme, l’écrit vital, la poésie d’une autodestruction, l’art de l’âme, l’art de la peine.
Un puzzle inachevé aux trait parfois rieur, parfois détruit, une vie, une âme…Détruite au passé, blessée au présent, achevé à l’avenir…Les violons sonnant encore, résonnent les cris…
Il règne ici bas, un paradis, sans fin, sans odeur…Un flot d’amertume pour nous y conduire…
Nous ne laissons pas la vie, nous ne laissons pas d’empreintes, seulement des choses simples, banales…Quelques larmes, quelques joies, et le sommeil nous prend, pour ne jamais plus revoir ce jour si fragile, pour ne plus entendre la nuit si froide…
Des émotions délectables sous un brin de rage, des pleurs inutiles et brusquement épuisés, des combats sans fin, une lutte contre le temps déjà perdu.
Un tableau blanc, parsemé de couleur sans teinte, de larme et d’éclatant sourire, une œuvre que l’on redoute, un œuvre abstraite et fragile : la Vie.
Nous sommes tous des artistes de la vie, à chacun de la modeler selon ses idées, chacun sa force, son inspiration…
pneumotorax
Mar 5 Sep - 23:16
