Être heureuse, ça fait si longtemps que j’y pense,
Si la vie est une boîte de nuit je n’ai toujours pas vu la piste de danse,
Oublie ta piste aux étoiles, les peintres et leurs toiles,
Les paradis artificiels ne peuvent remplacer les voiles,
Du trimaran de ma vie, à vrai dire pas vraiment d’quoi s’marrer,
Je bois le calice jusqu’à la lie et il est rempli de regrets.
Effondré parce que ma détresse n’est pas la seule,
Et je crois pas qu’ça puisse se régler du fond d’un fauteuil.
Faché avec l’écureil, il a grignoté mon chéquier,
A 17 ans je ne parle que deuil et cerceuil capitonné.
Négative, parce que Kodak ne veut pas voir mes vrais couleurs.
J’me prends des claques mais j’serre les dents, je n’avalerai pas vos couleuvres.
Si ma vie est une œuvre, c’est la Guernica de Picasso,
Triste tableau auquel il ne manque que quelques coups de pinceau.
Le triste sort, même petit(e) on l’avait déjà vu venir.
Pourtant j’reste consciente qu’il y a pire, donc j’m’efforce de sourire.
Et j’me dis, que la vie vaut la peine d’être vécue,
Pour le peu d’bons moments qui restent, mieux vaux être bien vêtu
finalement mon expérience est universelle
celle d'une fille qui s'débat dans cet univers sal