Le suicide

Quand j'y pensais sérieusement, j'en avais parler à personne... j'en ai d'ailleurs jamais parler à personne si ce n'est ce post... mais bon comme toujours tout dépend du tempérament de la personne.

A tout âge le suicide est plus important chez la gente masculine. Alors pourquoi ? Sommes nous trop fiers pour vouloir être aidés ? Personnellement c'est ce que je pense.

Je partage ton avis.

C'est dommage, pour une question de fierté quoi...

Eagles a écrit:

Quand j'y pensais sérieusement, j'en avais parler à personne... j'en ai d'ailleurs jamais parler à personne si ce n'est ce post... mais bon comme toujours tout dépend du tempérament de la personne.

Je peux te demander ce qui t'avais poussé à faire cette tentative, à l'époque ?

Oui, mais j'ai pas envie d'étaler ça sur un forum...

Eagles a écrit:

Oui, mais j'ai pas envie d'étaler ça sur un forum...

D'accord, je comprend.

La fille de l'air a écrit:

Je partage ton avis.

C'est dommage, pour une question de fierté quoi...

C'est un choix.

Maintenant rares sont les cas où les signes passent inaperçus, c'est juste que parfois on ne préfère pas s'en rendre compte.

Marcelle : ) a écrit:

Sommes nous trop fiers pour vouloir être aidés ? Personnellement c'est ce que je pense.

Pour une partie peut-être en ce qui me concerne je sais que si quelqu'un avait pu m'aider à surmonter tout ça j'en aurais été plus qu'heureux...

Et as tu essayé d'en parler avec quelqu'un ?

Non, je n'ai trouvé personne qui ai toute ma confiance pour le faire.

Pas même tes parents ?

Eagles a écrit:

Non, je n'ai trouvé personne qui ai toute ma confiance pour le faire.

N'est ce donc pas un excès de fierté caché dessous ?

La fille de l'air a écrit:

Pas même tes parents ?

Non, surement pas mes parents, même si je n'étais pas en conflit ouvert avec eux, nos relations n'était pas les meilleurs non plus.

Citation :

N'est ce donc pas un excès de fierté caché dessous ?

Je ne crois pas, je n'ai simplement pas trouvé dans le peu d'amis que j'avais une personne qui soit assez proche de moi, de ce que j'étais. Je n'ai trouvé personne comprenait ce que je pensais et pourquoi je le pensais.

La fille de l'air a écrit:

Tient, je savais pas ça. =/


Et sinon, y'a deux-trois semaines, ils ont organisé une réunion sur le suicide chez les adolescents (avec une psychologue et un médecin-psychiatre, dans mon lycée. Les élèves qui le désiraient pouvaient s'y rendre. J'y suis allée, ayant été concernée de loin par le sujet et m'y interessant.

Il en est ressorti que chez les ados, le suicide était plus élevé chez les garçons.

Et beaucoup d'idées préconcues sont fausses. Comme par exemple que quelqu'un qui envisage de se suicider ne le dit pas, n'en parle pas... c'est souvent avec ce genre d'idées qu'on passe à côté d'un réel appel au secours, vu que celui qui dit qu'il compte se suicider ou qu'il y pense peut ne pas seulement vouloir attirer l'attention sur lui. Celui-ci peut réellement être en proie à un certain mal de vivre.

Bref, tout un tas d'idées du genre peuvent conduire à des catastrophes. Malheuresement, elles sont fort répandues.

Avant de partir, j'avais decide de prevenir mes amis qui vivent trop loin de moi : Je t'appelle pour te dire que c'est Game Over pour moi, j'arrete de jouer, ne pleures pas mais je veux en finir.

Avec ma meilleure amie, on a beaucoups pleurer au tel : sanglots et silences. Mais elle m'a aide.

y a pas des journées prévention du suicide dans quelque jours?

Aucune idee. Mais l'idee d'un suicide : ca s'en va et ca revient.

J'y es déjà penser, j'ai déjà tenter de passer l'arme à gauche, et tout cela c'est fini dans un beau petit hopital psychiatrique pendant quelques semaines.

Moi je voit le suicide comme un moyen de trouver des réponses à tant de questions dont je n'aurai jamais les réponses.

Bof, en te suicidant, tu n'auras pas plus de réponses... tu arrêteras seulement de te questionner. :/

Et sa me donnerai au moins la paix.

Moi je crois que ne serais pas capable de me tuer, même si l'envie y était.

Je pense qu'un jour je passerai le pas, après tout ce n'est que du sang qui sort, à plus grand débit mais c'est pareil.

Hey, dis pas de bêtises voyons !

Des bêtises ?

Je ne connais pas les raisons qui te poussent à dire que tu te tueras un jour, je ne te connais pas non plus en tant que personne... donc je ne peux pas dire grand chose de plus. Je pense juste que tu dois connaitre des choses difficiles, comme beaucoup d'entre nous, mais également des bonnes, et que tu as sans doute des personnes qui tiennent à toi et qui seraient bien tristes que tu ne sois plus là quoi. Je sais, c'est les "arguments" bateau qu'on aime pas entendre hein, mais voilà.

Bref, j'espère que tu nous en diras plus sur ce qui te tracasse et sur toi, si jamais on peut te redonner un peu de baume au cœur ou te convaincre même un peu que la vie vaut un minimum (oui, pasque moi non plus je l'aime pas trop la vilaine) la peine !

3 tentatives, et je suis toujours là.

Quand j'y repense j'ai mal. Parce que je pense à tout ce que j'ai réussi à entreprendre depuis, mais je pense à tout ce que j'ai vécu en plus.

Et ça fait mal. De se dire que si on se rate c'est que finalement on a un truc à vivre. Mais non, parce que tu en baves encore plus.

Peut être que c'est trois là étaient juste un appel à l'aide que personne n'a jamais compris.

Comment expliquer ce que l'on ressent ? Comment expliquer ce qu'une personne ressent quand elle se rate, quand elle est au bout et sur le point de passer à l'arme à gauche ?

Comment expliquer aux gens que j'ai vécu les deux situations celle qui décide d'en finir et celle qui doit se rendre à un enterrement parce que de ses amies proches à réussi ce qu'elle voulait faire depuis des années ?

Comment vous expliquer ça ?

En tant que personne qui veut mourir, je l'ai pris comme un acte de courage. Parce qu'il en faut. Vouloir en finir. Se dire que c'est la seule solution qui reste. Trouver la manière. Tout calculer pour pas se réveiller. Ne prévenir personne. Se retenir.
Se réveiller dans un état second, s'insulter de s'être raté. D'avoir juste sonner une sonnette qui finalement n'existe pas car personne ne réagit.

Mais je peux témoigner en tant que proche qui perd un ami, malheureusement.

Et j'ai réagit violemment. Je n'ai pas compris. Combien je leur en ai voulu. Oh que oui. Ne pas s'être battues, ne pas avoir voulu s'en sortir.

Et puis finalement, je me dis qu'elles sont sous soucis là où elles sont.
Et que de là où elles sont, elles sont certainement très fière de moi. Que malgré tout ce qui se passe dans ma vie je me bats.

En conclusion, je pense que c'est un peu des deux. Mais que finalement une réponse concrète et précise, je ne pourrais donner car je n'ai jamais réussi à faire ramener Marie et Hélène pour le demander.